Mes 6 réponses à mes 1000 questions après mon accouchement

Oh, cette tempête de questions : cododo ou lit à barreaux, poussette ou écharpe de portage, quel type de couche, lingette ou liniment, body manche courte ou manche longue, veilleuse Winnie L’Ourson ou Peter Pan… ?

Après la naissance de ma fille, mon cerveau surchauffait complètement. Il n’y avait pas une seule minute sans que je me pose des questions. Et, surtout, je craignais qu’un mauvais choix puisse gâcher la vie entière de ma fille. Peur, doute, culpabilité. C’était la fête !

Le bébé est sorti, le placenta aussi, mais le mode d’emploi a dû rester à l’intérieur. J’ai galéré, j’ai fait au pif, j’ai regretté, j’en ai pleuré, j’ai fait autrement.

Ce n’est qu’avec beaucoup de reculs, de lectures, d’histoires de mamans… et, pas de bol pour moi, des années plus tard que j’ai réalisé que 6 petites réponses m’auraient largement suffi.

1 ) Ecouter mon instinct

J’aurais tellement voulu que quelqu’un me donne ce seul petit conseil à l’époque. Le pire c’est que dès ma grossesse, cette petite voix m’est apparue dans la tête. Mais je ne savais pas quoi en faire. Elle était à peine audible et le bruit extérieur, autrement dit les conseils, les suggestions, les critiques étaient beaucoup plus forts. Ô combien de fois j’ai réalisé que ma première idée était la bonne ! Parfois je la suivais, parfois je me suis laissée influencer.

Depuis quelques temps, j’augmente progressivement le volume de cette petite voix. Parce qu’elle a la réponse à MES problématiques, à MES questions dans MA situation. Ses réponses ne correspondent pas forcément aux peurs, aux vécus, aux histoires des AUTRES. Mais cela n’a pas beaucoup d’importances dans les choix concernant mon enfant.

2) Laisser du temps au temps

Les bébés d’un jour, d’une semaine, d’un mois ou de six mois sont très différents, ainsi que leurs besoins. Ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que mes décisions, mes habitudes, mes choix n’étaient pas figés. Quelque chose qui marchait avec un bébé de 2 semaines ne marchait plus 1 mois plus tard. Et inversement, bien sûr. A une semaine de vie, je n’étais pas obligée de prendre des décisions qui rythmaient ses quotidiens jusqu’à son bac. Adulte, j’étais habituée à prendre des décisions en calculant les conséquences plus ou moins long terme. Jeune maman, j’aurais préféré le faire au jour le jour et les adapter aux besoins du moment.

3) Nourrir mon bébé

Oui, il faut le nourrir. C’est aussi simple que ça !  Sein, biberon, diversification. Combien de ml, combien de fois par jour, à la demande ? Pas facile.

Enfin, si. J’ai observé ma fille. Elle n’avait plus faim, elle n’avait pas mal, elle prenait du poids. Et moi… je me prenais la tête. Suite à mon histoire personnelle, mon éducation et mes connaissances, j’ai pris mes décisions et ça fonctionnait plutôt bien. J’ai eu peut-être de la chance.

Malgré ça, je ne sais pas pour quelle raison, mais j’ai toujours trouvé quelqu’un ou quelque chose qui a réussi à me mettre le doute.

4) Garder propre mon bébé

Un bébé doit être changé quand il est sale et il faut le laisser tranquille quand il est propre. A l’époque, ça me paraissait beaucoup plus compliqué que ça. Il existe un tas de solutions de change, de soins. Il y en a qui fonctionne parfaitement pour 9 bébés, mais pas pour le 10ème. Pas de mode d’emploi, pas de solution toute faite. Il faut en essayer une. Si ça marche, tant mieux, sinon on s’adapte.

5) Veiller à la sécurité de mon bébé

Fille plutôt normalement constituée, je ne ferais jamais mal exprès à mon enfant. Je suis aussi consciente des règles de sécurité pour la santé physique et mentale d’un bébé. Il ne faut pas qu’il tombe, qu’il se blesse, qu’il s’étouffe, qu’il ait trop chaud ou trop froid. J’ai toujours pu assurer cette sécurité à mes enfants. Le doute, la peur, l’histoire du bébé de la cousine de la voisine, en revanche, étaient souvent plus dangereux que le petit gilet supplémentaire au cas où…

6) Aimer tout simplement mon bébé

Consciemment, inconsciemment, inconditionnellement, au fond du cœur… c’est l’amour pour mes enfants qui me guide, me donne la force depuis leur naissance. J’ai pris de bonnes et de mauvaises décisions quand ils sont nés. Je suis partie dans une direction, puis je suis retournée et j’ai tout recommencé. Mais une seule chose était toujours stable : mon amour. Prendre mon bébé dans mes bras, lui faire des bisous, bercer, dire ou penser à quel point je les aimais étaient toujours plus fort que mes maladresses.

J’aurais bien voulu découvrir ces quelques réponses plus tôt, notamment la première et la dernière. J’aurais pu trouver ainsi mon équilibre maternel quand j’en avais le plus besoin. Il vaut mieux plus tard que jamais, hein ?!

Heureusement, avec des enfants de bas âges, actuellement, je découvre d’autres questions et je suis en train de chercher mes réponses. Je suis sûre qu’à l’adolescence, je les trouverai.

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