À propos de moi
Je m’appelle Kriszta. Je suis née en 1980 à Budapest, en Hongrie.
J’ai fait de longues études supérieures dans plusieurs pays européens, puis j’ai commencé à travailler en France en tant que cadre dans une grande entreprise du CAC 40. A cette époque, je vivais dans une chrysalide, bien enfermée dans ce que je croyais être mon cocon. Et pourtant, je savais que je n’étais pas à ma place. Je me cherchais, je savais que ma finalité était ailleurs.
Puis, un jour plutôt gris et froid de janvier 2014, je suis née une seconde fois…
Dans une salle de naissance, aux côtés de mon mari et de ma fille nouvelle née. C’était magique. Mais cette (re)naissance n’était pas aussi instantanée que celle 34 ans plus tôt. C’était plutôt le début d’une longue procédure douloureuse.
Eh oui… il n’est pas facile de déployer ses ailes. En 2017 ma transformation s’est poursuivie grâce à la naissance de mon fils. Et c’est en 2018 que j’ai déployé mes ailes de papillon grâce à la formation de doula au sein de l’Institut de Formation des Doulas de France.
Aujourd’hui je vole de mes propres ailes car je suis à ma place. Mais l’apprentissage continue. Chaque jour, à être mère, à être femme, à être doula.
J’ai enfin trouvé ma passion, ma vocation. Je veux être aux côtés des femmes, des futures/jeunes mères pour les soutenir, les accompagner, les écouter, transmettre ce dont elles ont besoin.
J'ai eu la chance d'être interviewée dans le podcast Tuba, écoute vite pour en connaître plus sur moi:
Si tu veux me connaître davantage, je te propose de me rejoindre sur les réseaux sociaux où tu me découvriras telle que je suis.
Depuis ma certification, je suis adhérente de l’Association Doulas de France et je suis signataire de sa charte éthique. En 2019-2020, j’étais membre bénévole actif de l’association et j’ai été élue dans le conseil d’administration où ma principale mission était la publication d’une lettre d’information mensuelle sur notre métier et les activités de l’association.
Je continue mon évolution. Depuis 2023, je suis moi-même formatrice pour futures doulas au sein de centre de formation Envol et Matrescence.* Je transmets avec enthousiasme ma passion, mes connaissances et mes expériences à d’autres femmes désireuses de soutenir les mères.
*Déclaration d’activité de formatrice enregistré sous le numéro 11950807095 auprès du préfet de région d’Ile-de-France. Cette enregistrement ne vaut pas agrément de l’Etat.
Krisztalide, une doula ?
Une doula c'est ...
Une doula est une professionnelle de la périnatalité, une figure féminine, une figure maternelle. Elle propose son temps, sa disponibilité, son écoute à Toi, (futur) parent qui la sollicite. Elle te soutient et t’accompagne dans ta parentalité.
La doula peut t’accompagner pendant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale, selon tes besoins et sans limite de temps.
Si tu veux en savoir plus sur ce qu’est une doula, j’ai écrit un article complet ici.
Mes formations de doula
Mon Diplôme de l'Institut de Formation de Doulas de France:
En 2018, j’ai effectué le cursus de base de l’Institut de Formation des Doulas de France qui dispense une formation complète au métier de doula.
Durant cette année entière, j’ai découvert des outils afin de pouvoir soutenir la future/jeune maman durant la grossesse, l’accouchement et la période post-partum. J’ai étudié les caractéristiques de ces différentes périodes, ainsi que des sujets plus spécifiques tels que la sexualité, l’allaitement, les difficultés maternelles, le deuil périnatal. Une année riche en connaissances, en expériences, en rencontres, en progrès.
Mes formations en portage physiologique:
Convaincue des bienfaits du portage par ma propre expérience auprès de mes enfants, je deviens monitrice de portage au sein de L’école-à-porter en 2020.
Puis en 2021, je choisis l’Ecole Transportage pour compléter mes connaissances, tester, observer, manipuler une très large gamme de matériel, tout en refaisant le point sur l’importance de la physiologie et sur de nombreux nouages.
Mes formations autour du sommeil:
L’accompagnement parental du sommeil du bébé est un des sujets qui m’intrigue le plus dans mon métier.
En août 2020, je me suis formée auprès d'Ingrid Bayot, sage-femme, formatrice en périnatalité, auteure, conférencière belge qui réside au Québec depuis 1996. Son approche globale, humaniste et respectueuse m’a aidé à mieux comprendre le sommeil des bébés, ainsi qu’à mieux accompagner les adultes dans leur cheminement parental.
Puis, c'est auprès de Mandy Roman, haptonome, praticienne de différentes méthodes d’accompagnement que j’ai pu découvrir de nouveaux outils pour accompagner les parents, si leur enfant a le sommeil perturbé. Pas de « méthode miracle », mais beaucoup de données scientifiques et des informations pratiques.
Le Dr. Michel Odent et Liliana Lammers de Paramana Doula Course:
Le Dr Michel Odent est un obstétricien français mondialement connu. Durant sa carrière médicale à Paris, puis à Londres, il a œuvré pour le plus grand respect de l’accouchement physiologique. C’est son travail qui m’a inspiré le plus dans ma vision de la naissance. Un grand professionnel humble qui a un profond respect pour la nature et les femmes. Sa partenaire, Liliana Lammers est une doula londonienne avec plusieurs décennies d’expériences auprès des mères. Une femme inspirante et sage.
J'ai eu la chance de les rencontrer en 2019 et de participer à leur séminaire.
Ma formation pour l'animation de rituels et de cérémonies:
En 2019, c'est auprès de Camille Laperle, de la Maternité Sacrée, doula québécoise de grande expérience, que je me suis formée à la célébration de la femme, de la (future) mère et de ses étapes de vie. Je peux désormais transmettre ces doux moments aux femmes.
Ma formation aux ateliers « L’art de la naissance »:
De juin 2020 à mai 2021, je participe aux 24 ateliers de Naoli Vinaver, sage-femme mexicaine qui combine les pratiques traditionnelles mexicaines et contemporaines de l’accouchement. Anthropologue, formatrice, conférencière, elle m'a transmis une part de son expérience sur la sexualité, la grossesse, la naissance, l’utilisation du rebozo (écharpe traditionnelle mexicaine), les remèdes naturels traditionnels, l’accompagnement du post-partum etc.
Floriane Zitouni:
En 2020, j’ai participé à la formation de « transmission de doula à doula » de Floriane, doula depuis 2007 à Nice. Elle a des centaines d’accompagnements à son actif. Polyglotte, elle a également de nombreuses expériences d’accompagnement à l’étranger.
Soins Rebozo et Soins posnataux:
En juin 2022, j'étais en immersion totale grâce à Anne Belargent, doula, et à Cynthia Benour, naturopathe, pour approfondir mes connaissances sur les soins postnataux. J'ai pu développer mes compétences dans la pratique du soin rituel rebozo, mais aussi de la cuisine postnatale.
Mes sources d'inspiration
Diane Boutin:
Diane Boutin est sage-femme québécoise, doula, naturopathe, auteure, mère de 7 enfants, grand-mère. J’ai eu l’honneur de la rencontrer personnellement en 2019. A cette occasion, j’ai pu bénéficier de ses expériences et de ses connaissances de plusieurs décennies dans le domaine de la naissance.
Anne Belargent, ma marraine dans le cadre de ma formation continue:
En 2022, j'ai terminé le programme de marrainage de l’Association Doulas de France. Ainsi j'ai obtenu le titre doula certifiée au sein de l'Association de Doulas de France. Ma marraine, Anne est doula à Paris depuis 2014. Son rôle est de m’accompagner sur un petit bout de mon chemin. A ses côtés, j’ai l’occasion de continuer à apprendre, à développer mes compétences, à pousser plus loin mes réflexions.
Découvre mes sujets de prédilection au travers de mes articles de blog
La grossesse est une aventure unique et extraordinaire, mais elle peut aussi être une période de questionnements et de doutes. C’est là …
La parole se libère de plus en plus autour des sujets comme le post-partum, la dépression postnatale, les difficultés maternelles. En opposition …
La première réaction d’une Néerlandaise après avoir découvert la deuxième ligne sur le test de grossesse c’est probablement comme chez une Française …
Dans une ère de matériels de puériculture toujours plus sophistiqués, se pose une question fondamentale : qu’est-ce qui est réellement indispensable pour …
Mes réponses à tes questions les plus fréquentes
NON. Tout le monde n’a pas besoin de doula. Il y a des femmes qui s’épanouissent pendant leur grossesse, leur accouchement et leur période post natale. Elles sont souvent bien informées, bien entourées, dans un environnement serein et protecteur. Elles ont pu bénéficier d’une transmission femme à femme depuis toujours.
Ce n’est pas le cas de tout le monde. La doula répond à un manque. Il arrive parfois qu’une femme reste seule avec ses questions, soit à cause d’un éloignement physique, soit à cause d’un éloignement émotionnel. Dans d’autres cas la future maman peut être bien entourée, mais elle a besoin de partager son expérience avec une personne neutre et professionnelle. Dans d’autres situations, elle peut se sentir perdue dans la jungle des informations (ou des désinformations).
La doula accompagne la (future) mère dans ses choix, dans ses démarches, au quotidien, elle l’écoute, elle la soutient sans jugement, tout en restant neutre. Lors de sa formation la doula a appris que son propre cadre de référence n’appartient qu’à elle et elle est capable d’en sortir. La doula est en formation continue, elle est à jour quant aux actualités de la périnatalité et du maternage, elle continue d’enrichir ses connaissances en permanence dans ces domaines.
OUI. Les doulas ont toujours existé, mais sous des nominations et des considérations différentes dans le temps. Avant notre ère moderne les femmes vivaient souvent en communauté. Localement elles avaient toujours une femme « sage » à leur proximité. Selon les époques cette femme assistait la sage-femme ou elle intervenait auprès des jeunes femmes pour leur transmettre ses connaissances. Suite à la médicalisation des accouchements et à l’apparition de la famille nucléaire isolée, dans les années ‘50-‘60, elles sont toujours présentes, mais sans réel statut. Dans les années ‘70 le mot « doula » apparaît aux Etats-Unis. Au fur et à mesure le terme et le métier se répandent partout dans le monde. C’est logique car notamment à cause de l’isolement, de l’éloignement (géographique et familial) des femmes le besoin d’être soutenue, écoutée et informée devient de plus en plus fort. La standardisation (voire l’industrialisation) des accouchements est un autre aspect que les femmes essayent de plus en plus contrebalancer grâce à la doula.
La doula exerce un métier. Dans la plupart des cas elle a réalisé une (parfois plusieurs) formation(s). Grâce à ces formations et à ces expériences elle a acquis des outils pour soutenir la femme sur le point de devenir mère.
Elle consacre son temps, son énergie, son argent (eh oui… ces formations sont payantes…) pour être présente, disponible auprès des femmes. Elle continue à se former, à se renseigner, à se mettre à jour en permanence afin de pouvoir informer correctement les jeunes mamans. Doula c’est un métier.
Pour qu’une doula puisse accepter ton accompagnement, il est primordial que tu aies un suivi médical soit par une sage-femme, soit par un gynécologue. En revanche leur rôle se limite souvent aux questions médicales (c’est logique quelque part). La doula propose un soutien émotionnel, psychologique, parfois logistique, une écoute attentive, du temps, de la disponibilité autour du sujet de l’enfantement.
Si tu as de la chance d’être (bien !) entourée des femmes de ta famille/de ton entourage, c’est une excellente nouvelle et profites-en ! Leur présence et celle de la doula ne sont pas contradictoires ou exclusives. Le soutien de la doula est différent de celui de tes proches. La doula est neutre, elle n’est pas engagée émotionnellement dans votre relation, son intervention se concentre sur une période définie (ou pas, si affinité…), elle ne te juge pas, elle a confiance en toi, en tes capacités maternelles/féminines/parentales, en tes décisions, elle est capable de mettre de côté son propre cadre de référence et de t’accepter telle que tu es, elle ne te conseille pas, mais elle t’informe, elle a acquis des outils lors de ses formations pour te donner le meilleur soutien, elle continue de se renseigner en permanence dans le domaine de la périnatalité, ses connaissances sont à jour, elle met à ta disposition son réseau de professionnels, sa doulathèque (articles, livres, vidéo etc) et des matériels à tester, elle connaît beaucoup d’astuces de femme/maman et a la possibilité de solliciter ses consœurs, si besoin.
Avoir une bonne sage-femme, ta maman (ta sœur, ta tante, ta cousine), ta meilleure amie et une doula à tes côtés pour tes premiers (ou secondes) pas dans la maternité est le meilleur combo !
NON. S’offrir la sérénité, la confiance (en soi), le bien-être, les bonnes informations, le soutien ne devraient pas être un luxe. Au contraire, tout cela devrait être prioritaire afin de bien vivre le début (ou le milieu) de sa maternité. Quand il s’agit de la maternité (et bien d’autres domaines de la vie) on se concentre souvent sur les objets en attendant que ces biens matériels nous permettent de combler tous nos besoins. Avoir la layette complète ne te garantira pas une maternité épanouie, si tu n’es pas correctement soutenue (parole de maman, je te jure !!!)
Avoir une doula est un investissement à court, moyen et long terme. Tu as certainement un budget pour l’arrivée de ton enfant, il suffit de bien l’allouer en réfléchissant sur tes priorités. D’ailleurs souvent une doula peut t’aider à bien constituer la layette et éviter les dépenses inutiles. L’investissement à court terme est donc déjà rentabilisé.
Les services d’une doula peuvent être aussi offerts par quelqu’un d’autre. Pourquoi pas les inscrire sur une liste de naissance ?
De plus, les tarifs d’une doula sont souvent sur mesure et peuvent s’adapter à tous les budgets. Il suffit de le demander. Etant donné qu’il s’agit d’un service à la personne, ils peuvent donner droits à des réductions d’impôt sur le revenu.
NON. Pour l’instant, en France, ne s’agissant pas d’intervention médicale, la sécurité sociale ne rembourse pas les services d’une doula.
Néanmoins, certaines mutuelles commencent à se poser la question. Elles sont en train d’adapter leur offre à un nouveau besoin qui est le bien-être et créent des forfaits pour la médecine douce, les cures ou les frais de confort. Les doulas pourront faire partie de ces services de bien-être, comme cela est déjà le cas dans d’autres pays.
OUI. Et c’est une excellente idée ! Tu sais que la (future) maman aura toutes les gigoteuses nécessaires (et même plus) et tu sais qu’elle n’aura pas assez de temps pour elle-même et pour son bébé. Tu sais qu’elle va certainement recevoir le petit doudou qui imite le son entendu dans l’utérus et tu sais aussi qu’elle aura des questions qu’elle ne pourra ou voudra partager avec personne de son entourage. Tu as raison ! Offre-lui du temps, de la sérénité, des informations, de l’aide et du soutien.